- déversement
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• 1797; de déverser♦ Action de verser un liquide; de se déverser.Synonymes :- méandre à débordement- méandre divagant● déversement nom masculin (de déverser) Fait de déverser ; inclinaison des supports d'un édifice, murs ou piliers, par exemple sous l'action de la poussée des voûtes. (On peut y remédier soit par la pose de tirants, soit en renforçant le contrebutement [contreforts, arcs-boutants].) Inclinaison du plan axial d'un pli, dans le sens du chevauchement, du charriage d'un ensemble de terrains, d'une montagne. ● déversement (synonymes) nom masculin (de déverser) Fait de déverser ; inclinaison des supports d'un édifice, murs ou...Synonymes :- déversdéversementn. m. Action de déverser, de se déverser.I.⇒DÉVERSEMENT1, subst. masc.Fait de pencher d'un côté, d'avoir du dévers. Synon. inclinaison, pente. Déversement d'un mur, d'une pièce de bois (Lar. 19e-Lar. encyclop.) :• Il y a..., pour les dirigeables, un déversement critique au-delà duquel l'inclinaison du ballon s'exagère très rapidement.L. MARCHIS, Leçons sur la navig. aérienne, 1904, p. 618.— CH. DE FER. Inclinaison d'une voie ferrée dans une courbe. Synon. dévers. Un relèvement supplémentaire de l'essieu, [s'ajoute] à celui qui est déjà dû au déversement de la voie (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 715).— P. métaph. Un contre-poids intéressant au déversement de la République des Lettres vers la droite et vers le catholicisme (THIBAUDET, Hist. litt. fr., 1936, p. 470).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1838 « inclinaison, gauchissement » (Ac. Compl. 1842); 2. 1905 ch. de fer (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, loc. cit.). Dér. du rad. de déverser1; suff. -(e)ment1. Bbg. Archit. 1972, p. 73.
II.⇒DÉVERSEMENT2, subst. masc.Action de déverser un liquide ou action de se déverser en parlant du liquide; p. méton., liquide déversé. Déversement du suc pancréatique (C. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 211).— P. métaph. Quel écoulement, quel épanchement (...), quelle dérivation, quel déversement du royaume de la grâce dans le royaume du génie (PÉGUY, V.-M., Comte Hugo, 1910, p. 754). Un déversement continu de bêtise et de lâcheté (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 340).— P. ext. Action de décharger en versant. Le déversement du wagon (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 258).Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1797 fig. (Conseil des Cinq-Cents, Rapport fait par Jean Debry..., Séance du 10 ventôse an V, 11 ds QUEM. Fichier :le déversement de l'opprobre); 1801 « action de déverser un liquide » (Bulletin des Sc. de la Société Philomatique de Paris, an X, frimaire 70 ds FEW t. 14, p. 309 a, s.v. versare); 1823 p. ext., de personnes (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, p. 343 : le déversement de tous ces jeunes gens avec leurs connaissances acquises). Dér. du rad. de déverser2; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :12.
1. déversement [devɛʀsəmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1838; de 1. déverser.❖♦ Techn. Fait de s'incliner, d'avoir du dévers. || Déversement d'un mur. — (1905). Ch. de fer. ⇒ Dévers.————————2. déversement [devɛʀsəmɑ̃] n. m.❖♦ Action de verser un liquide; de se déverser.♦ Fig. || Un déversement de mépris, de haine, de douleur.
Encyclopédie Universelle. 2012.